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Les deux rives

Les deux rives
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20 janvier 2006

Vive les euros globe trotteurs !

worldmap.php1 Les billets de banques sont de grands voyageurs. C’est ce que nous apprend le site (passionnant), www.eurobilltracker.com. Le principe est simple : grâce à la contribution des internautes du monde entier, il est possible de suivre le cheminement d’un billet d’euro à travers le monde. Explications : une fois inscrits (gratuitement), les participants sont invités à enregistrer sur le site les numéros de séries de leurs billets. Avec un peu de chance et beaucoup de monde, un autre membre de la communauté entrera à nouveau, un jour ou l’autre, en possession de l’un de ces billets. En enregistrant une seconde fois le numéro de série, le recoupement sera effectué. Mais ce pas tout ! Dès qu’un internaute a localisé votre coupure, un mail vous prévient automatiquement de l’heureuse nouvelle. L’ensemble de ces pérégrinations est publié sur le site avec cartes et statistiques à l’appui. C’est ainsi qu’un billet de 10 euros imprimé en 2002 à Haarlem aux Pays-Bas se trouvait le 04 janvier 2006 à Bruxelles en Belgique dans les mains d’un citoyen belge. Cent treize jours plus tard, le 28 avril 2006, de l’autre côté de l’Atlantique, à Cuba, c’est un ressortissant hollandais qui signalait la présence du billet dans les Caraïbes. Naviguer sur ce site, c’est un peu comme voyager. Alors, je n’ai pas pu résister. J’ai enregistré le numéro de série d’un billet de 10 euros sur le site. Avec lequel j’ai ensuite acheté 5 grilles de l’Euro Millions du 20 Janvier 2006 doté d’un pactole de 113 millions d’euros. Si je devenais millionnaire peut-être recevrais-je un jour un mail me révélant : « votre billet de 10 euros que vous avez enregistré le 20 janvier 2006 sur notre site a été enregistré une seconde fois le 10 juin 2007 à Prague, en République Tchèque. » Ce serait franchement drôle…
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16 janvier 2006

24 Heures Chrono en eaux troubles

28540 Il faut l’admettre sans ambage. La série américaine 24 Heures Chrono est d’une redoutable efficacité. Placez quelques secondes (chrono) un téléspectateur lambda devant les aventures de Jack Bauer et vous êtes certain de le retrouver totalement accroché quelques minutes plus tard. Mais à y regarder de plus près, la série américaine souffre d’un racisme latent ou plutôt d’une indéniable discrimination narrative à l’encontre des Arabes. Ce dont se sont d’ailleurs offusquées, aux Etats-Unis, des associations d’arabo-américains. Primo, dans 24 Heures Chrono (saison 4), tous les Arabes sont forcément terroristes. Pas l’ombre d’un gentil basané qui se serait glissé clandestinement de l’autre côté de la barrière, là où se situe la cellule anti-terroriste qui lutte pour la liberté…D’un côté, le Bien. De l’autre, le Mal. Au milieu, le téléspectateur et sa télécommande. Evidemment, un Jack Bauer qui se serait appelé Abdel Zitouni aurait eu un goût d’olives un trop prononcé dans les palais dorés d’Hollywood. On peut comprendre… Mais tout de même ! Un petit rôle de planton en bas de l’immeuble n’était pas hors d’atteinte. Histoire de faire mine…Mais ce n’est pas le plus grave. 24 Heures Chrono raconte notamment l’histoire d’une famille arabe qui, sous ces airs de Sainte-Ni-Touche, cache en réalité une cellule terroriste (version cellule dormante d’Al Quaeda). Le personnage de la mère dépasse les bornes de l’entendement. Une parodie de mère, une caricature improbable de maman arabe. Un parfait croisement génétique entre Diana de V (pour son côté vipère : langue fourchue et regards) et le personnage de maman pied noir incarné par Marthe Villalonga dans Un éléphant ça trompe énormément ! (pour sa possessivité sans failles). Bien sûr, dans la série, une fois dans les griffes des enquêteurs, la mère et le fils collaborent sans vergogne avec la police. Mais attention, toujours dans le cadre du chantage. Les Arabes, c’est bien connu, adorent marchander. Le plus drôle dans l’histoire ? Si vous tendez l’oreille, dans certains épisodes de la version française, les terroristes ne parlent pas Arabe, mais une langue totalement inventée !
21 décembre 2005

La liberté en chansonspar Naze de pique

La liberté en chansons
par Naze de pique (18/12/2005)parra4
Chacabuco, Chili, 1974. Des prisonniers politiques chiliens réalisent l'exploit d'enregistrer clandestinement une réunion musicale pour célébrer la libération de 45 d'entre eux. Dont Angel Parra.

Caché sous l'estrade, sous le nez des militaires, Luis Alberto Corvalan (*) a immortalisé l'événement à l'aide d'un lecteur mini cassette et d'un immense courage. Sur la bande, les chansons patriotiques, d'amour et d'espoir soufflent plus fort que le vent, repoussant les pas souillés de haine des soldats. Afin de préserver l'authenticité du document, Angel Parra a préféré conserver l'intégralité de l'enregistrement avec tous ses défauts. Le disque s'intitule Chacabuco, du nom de cette petite ville au nord du Chili qui abritait un centre de détention des prisonniers politiques, sous la dictature de Pinochet.
Alger, le 12 juillet 2003, je reçois un coup de fil d'un ami : « Il y a un chanteur chilien engagé qui va se produire à El-Mougar (*) ce soir ! » Jusque là, je ne connaissais pas encore Angel Parra ou alors que de voix...J'arrive à la salle, où une projection retraçant la révolution du Chili emplissait déjà la salle d'émotion. Vers la fin de la projection, le rideau se laisse glisser délicatement sur ce passé douloureux, suivant la cadence d'une musique qui s'amène à petits pas. Puis remonte, avec déférence, pour laisser jaillir la lumière libératrice, débarrassée de l'ombre liberticide de l'époque du despotisme militaire. Poussée par le souffle magique de la flûte latino américaine et portée par la voix chaleureuse et déterminée d'Angel Parra, la musique ne semblait guère éprouvée par son long voyage révolutionnaire. Bien au contraire.
Elle poursuivait, sereinement, son chemin toujours jonchée de paroles d'amour et d'espoir qu'Angel Parra dédiait à Salvador Allende et que le public d'Alger aspirait goulûment de l'oreille. « Je chante des chansons engagées et des chansons d'amour parce que la politique et l'amour vont ensemble », explique Angel Parra, qui excelle à la guitare. Ma mémoire semblait reconnaître cette voix. Elle figurait parmi celles qui avaient rendu hommage à Che Guevara, à l'occasion du trentième anniversaire de son assassinat, dans une cassette vendue à la fête de l'Humanité !
Ma surprise fut encore plus grande, lorsqu'en rentrant chez moi je découvre le vinyle Chacabuco dans, ce que j'appelle, « le musée des sons révolutionnaires » de mes parents. Je fus, soudain, pris d'une vive émotion paralysante, et comment ! J'avais entre les mains une poignée de minutes du combat chilien dans une pincée de liberté. Un fragment de l'Histoire en musique. De surcroît, je venais tout juste d'assister à un concert qui aurait pu ne jamais avoir eu lieu, pour des raisons « historiques » et d'autres « géophysiques » un peu plus récentes. Un concert en signe de solidarité, et d'une amitié vieille comme la terre, entre le peuple algérien et le peuple chilien. Mais contrairement à la terre, qui de faille en faille, continue à menacer les deux peuples, l'amitié, elle, n'a pas pris une seule ride, et les messages vibrant d'espoir transmis aux jeunes générations ne font que la rajeunir davantage. Merci Angel Parra.

Naz de pique

(*) Luis Alberto Corvalan est décédé peu après l'enregistrement sous le coup répété des tortures.
(*) El Mougar est l'une des plus anciennes salles de spectacles. Elle est située au centre d'Alger.

15 décembre 2005

Lettre d’un Plutonien à son chef après un séjour sur terre

De loin la terre parait bel et bien ronde mais au fur et à mesure qu’on s’approche d’elle elle s’aplatit puis s’étale sur ses horizons. En posant mon pied sur terre, j’ai aussitôt ressenti une tension dans l’air. Des terriens m’ont tout de suite mis au parfum aigre du jour à propos de leurs préoccupations. Un certain BEN est en train de semer la terreur depuis quelques temps. Des avions qui font des demi-tours, des voitures piégées, des métros et des trains qui explosent, des hommes prêts à exploser un peu partout dans le monde, rapts, massacres, bref, BEN s’éclate... Curieux phénomène chef, n’est ce pas ? Surtout concernant ces hommes explosifs. Cette espèce d’autoextinguibilité. D’autres terriens m’ont assuré qu’il s’agissait là que d’un phénomène isolé et propre aux fanatiques. Une explication qui ne m’a pas tout à fait convaincu, car l’espèce humaine a toujours eu des comportements quelque peu masochistes et paradoxaux, ce dernier étant un des plus flagrants et des plus récents. Mais tout ne va pas de travers sur terre, il arrive parfois qu’on décerne des prix Nobel de la Paix …même si Alfred Nobel n’est autre que le chimiste qui a inventé la dynamite, c’est détonnant quand même! Ha ha ha ou « pluton » boom boom boom (ça vaut bien un éclat de rire) .Peut être dans trois ou quatre siècles, les hommes décerneront des prix BEN aux plus grands comiques, allez savoir. Qu’est ce que Saturne pas rond sur Terre ! Si ça se trouve, BEN va être canonisé… Et c’est pas fini, écoute bien ça chef. Un bruyant Sheriff Américain a décidé un jour, d’aller faire du rodéo du côté des Etats Punis, en Mésopotamie. Baptisé Christophe Colon Junior, ce Sheriff a fait sa traversée à bord d’une galère en forçant le détroit de l’ONU. Une fois arrivé à la ville antique au milieu des deux fleuves, il a ordonné à ses hommes de tout raser et de très prés. C’est ainsi que le Sheriff est devenu « le barbier de cette ville ». Au bout d’une semaine la ville était devenue presque glabre et il ne restait pas une seule mouche à raser. Cette opération, baptisée «Le coup du Blaireau », avait pour objectif de retrouver l’Homme à moustache, un Tyrannosaure, qui pendant ce temps là rasait les murs ou du moins ce qu’il en restait. Une mission délicate qui a visiblement échoué car le Tyrannosaure qui a été retrouvé était barbu jusqu’aux dents. Ce coup de lame n’était pas du goût d’un autre barbu, décidément, qui n’est autre que BEN. Eh oui, encore lui (c’est le bordel sur terre). BEN a très vite riposté en envoyant ses hommes exploser dans les bouches de métro. « T’as tout rasé ? Excellent boulot ! Maintenant j’envoie mes rats et ça va ‘barber’ » (Contenu du sms envoyé au Sherrif After Shave par BEN). C’est la folie cette planète chef ! De l’autre côté du fleuve, Le Tigre, voilà qu’un nouveau chat persan se met à miauler. Il menace de dénoyauter la terre à l’arme nucléaire. Qui osera châtier ce chat tyran ? j’ai pensé à un autre Sheriff du n’Ohio car Christophe Colon Junior a d’autres chats à fouetter et le reste du monde est turlupiné par la menace des oiseaux immigrés qui viennent s’installer dans les banlieues européennes. Un oiseau qui vole est plus à craindre qu’un homme bourré de dynamite….. Bref, je les trouve extra les terrestres. On est pluton bien chez nous. Voilà ce que j’ai proposé à nos amis terriens face à cette situation chef : C’est tout simple, c’est bientôt les fêtes de fin d’année et apparemment tout le monde ne veut pas se partager la BUSH, et puis vu la menace de la grippe aviaire il ne leur reste plus qu’à mettre BEN dans le four, BEN la dinde. Naze de pique
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